Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a présenté son troisième rapport biennal sur le Pacte mondial pour les migrations à l'Assemblée générale le 5 décembre 2024. Le rapport dresse un tableau sombre de la gouvernance des migrations, citant l'augmentation du nombre de décès de migrants, la persistance de la rhétorique anti-migratoire et la sécurisation croissante des frontières. Guterres a exhorté les États membres à renforcer la coopération, à améliorer les données désagrégées et à respecter les droits de l'homme dans les politiques migratoires.

Le mouvement syndical mondial, dont fait partie l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB), a publié une déclaration ferme en réponse, soulignant les défaillances systémiques qui exacerbent les vulnérabilités des migrants. Il a condamné des pratiques telles que le travail forcé, les obstacles à la syndicalisation et les protections inadéquates pour les femmes et les migrants LGBTIQ+. Le mouvement a insisté sur le fait que les voies de migration de la main-d'œuvre doivent être fondées sur les droits, sensibles au genre et ancrées dans les principes du travail décent. Il a également appelé à la ratification des normes internationales du travail et à l'élimination des frais de recrutement abusifs.

Les syndicats du monde entier ont exhorté les gouvernements à garantir des protections sociales, des salaires décents et l'égalité de traitement pour tous les travailleurs migrants. Ils ont également plaidé pour l'intégration des syndicats dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques migratoires.

À l'approche du deuxième Forum international d'examen des migrations, qui se tiendra en 2026, le mouvement syndical mondial a réaffirmé son engagement à promouvoir une gouvernance migratoire transformatrice qui donne la priorité à la justice, à l'égalité et à la dignité pour tous les travailleurs.

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