Marta Pujadas, présidente du Comité international des femmes de l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (CIF-BWI), s'est penchée sur les progrès réalisés au cours des trois dernières décennies, depuis l'adoption de la déclaration et de la plate-forme d'action de Pékin. Elle a déclaré qu'en dépit de ces progrès considérables, des obstacles persistants continuent d'entraver la pleine participation des femmes dans les secteurs de la construction, des matériaux de construction, du bois et de la sylviculture

L'IBB a déclaré que les travailleuses restent sous-représentées dans ces secteurs, souvent reléguées à des postes mal rémunérés, peu qualifiés ou informels. Dans ces domaines, les femmes sont principalement confinées à des postes administratifs, de nettoyage ou de soutien, avec un accès limité aux métiers techniques ou aux rôles de direction. Dans le secteur de la sylviculture, de nombreuses femmes contribuent à la gestion des forêts et à la production de bois sans être rémunérées, sans être reconnues à leur juste valeur et sans bénéficier d'avantages économiques.

Au-delà des défis spécifiques à chaque secteur, Pujadas a déclaré que les femmes de ces secteurs sont confrontées à des attaques politiques plus larges contre leurs droits fondamentaux. Les politiques gouvernementales, telles que le recul des protections des travailleurs, des réglementations environnementales et des droits reproductifs, affectent les femmes de manière disproportionnée. Elle a affirmé que les travailleuses ne peuvent s'épanouir dans un environnement où leurs droits sont constamment menacés.

C'est pourquoi le Comité international des femmes de l'IBB exige l'abrogation des politiques qui sapent l'égalité des sexes, les protections environnementales et les droits des travailleuses, y compris le droit à la liberté d'association et à la négociation collective

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