Le Syndicat turc des travailleurs de l'industrie du ciment, de la céramique, de la poterie et du verre (ÇİMSE-İŞ), affilié à l'IBB, a tenu sa 22e Assemblée générale ordinaire à Ankara, en Turquie, les 15 et 16 février, sur le thème "De la stabilité à l'avenir". L'événement a rassemblé plus de 600 participants, dont des représentants du ministère du travail, le président de la confédération TURK-İŞ, des dirigeants de syndicats frères et des représentants des employeurs.

L'assemblée a réélu le président de ÇİMSE-İŞ, Zezlim, qui a souligné les principaux défis auxquels sont confrontés les travailleurs, tels que les obstacles à l'organisation syndicale, le faible taux de syndicalisation et le nombre élevé d'emplois non déclarés. Les participants ont également appelé à l'adoption de réglementations équitables pour remédier aux inégalités du système fiscal actuel et aux menaces qui pèsent sur les indemnités de licenciement des travailleurs. Nazlim a souligné les réalisations du syndicat au cours des 15 dernières années et a présenté un programme audacieux visant à faire passer le nombre de membres de 13 000 à 30 000 en accordant la priorité aux besoins des travailleurs précaires et non syndiqués.

"Avec le soutien de notre base, notre nouveau modèle a transformé ÇİMSE-İŞ, en stabilisant sa structure, en établissant un ordre institutionnel et en faisant progresser la volonté des travailleurs grâce à un cadre de service et de continuité", a déclaré Nazlim. "Notre lutte est également une lutte pour la justice et les valeurs humaines. La justice est le fondement du développement, de la croissance et de la paix sur le lieu de travail.

Dans un message vidéo adressé à l'assemblée, le vice-président régional de l'IBB, Bruno Bothua, a souligné l'importance de la solidarité : "Ensemble, nous pouvons compter sur les membres des syndicats et les travailleurs qui négocient des augmentations de salaire par le biais de la négociation collective et qui luttent pour protéger les conditions de travail. Cet effort collectif est crucial pour reconstruire une Turquie qui a fait face aux défis du tremblement de terre et des ruptures démocratiques".