Le 15 août, la structure féminine du Syndicat National des Mineurs (NUM), affilié à l'IBB, a pris une position ferme contre la Violence Sexiste et le Féminicide (GBVF) en lançant un nouveau partenariat avec une organisation clé de la société civile, la Fondation Africaine pour l'Education Civique (ACEF). Cette collaboration marque une avancée significative dans la lutte pour la protection de la sécurité et de la dignité des personnes touchées par la GBVF, en réunissant l'organisation syndicale et le soutien communautaire spécialisé. Le lancement du programme a coïncidé avec le Dialogue national sud-africain, axé sur la résolution des défis profondément enracinés du pays et l'élaboration d'un nouveau pacte social pour l'avenir.

Le nouveau programme est stratégiquement conçu pour s'attaquer aux causes profondes de la violence sexiste. Les intervenants ont souligné la nécessité urgente de démanteler les structures oppressives et les problèmes systémiques qui perpétuent la violence sexiste, en commençant par les jeunes, grâce à l'éducation et à des discussions ouvertes. L'un des éléments clés du partenariat est l'accent mis sur la prévention, qui insuffle une nouvelle vie au pilier 2 du Plan d'action national sud-africain contre la violence sexiste. Le nouveau programme propose des formations essentielles dans les établissements d'enseignement et de formation techniques et professionnels, les universités et les communautés, dans le but de rendre l'éducation sur la violence sexiste accessible à tous. La camarade Nthabiseng Mashiteng (Secrétaire de la structure féminine du NUM) a présenté la stratégie du programme, expliquant que celui-ci utilisera dans un premier temps les établissements d'enseignement pour organiser des sessions, puis s'étendra à divers contextes dans les secteurs de la construction, des mines, de la métallurgie et autres secteurs connexes, ainsi que sur les lieux de travail. L'initiative comprend également un solide système de soutien pour les personnes touchées par la GBVF. Ce soutien comprend notamment des services en ligne de santé mentale et de bien-être (offerts par Syked) et des services de police.   

L'événement de lancement a témoigné de l'engagement collectif en faveur de cette cause, avec des messages forts de la part de divers intervenants, notamment les partenaires du programme Phillip Mankge (Secrétaire général adjoint du NUM) et le Dr. George Peta (fondateur et PDG de l'ACEF) ; des représentants de l'État, dont Steve Letsike (Vice-Ministre du Département des Femmes, de la Jeunesse et des Personnes handicapées) ; et des représentants de l'éducation, des entreprises, des organismes de normalisation, etc.

« Il ne s'agit pas d'une œuvre caritative, mais d'une œuvre de justice », a déclaré Phillip Mankge, Secrétaire général adjoint du NUM.

« La structure féminine du NUM et l'ACEF s'attaqueront, grâce à cette initiative conjointe, aux cas insidieux et souvent négligés d'oppression et d'abus dans le monde du travail », a déclaré Magrett Gabanelwe, Présidente nationale de la structure féminine du NUM.

En réunissant le pouvoir d'organisation du NUM et l'expertise spécialisée de l'ACEF, la structure féminine du NUM ne se contente pas de prendre position, elle ouvre une nouvelle voie vers un avenir plus sûr et plus juste pour tous.